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Une adolescente âgées de 15 ans consulte pour une dermatose prurigineuse des grands plis évoluant par poussées depuis l'âge de 6 mois. L'amélioration estivale est nette. Scolarisée en classe de seconde, elle a pour seul antécédent une épilepsie-absences entre les âges de 4 et 8 ans.

De phototypes clair, elle est porteuse d'une vingtaine de naevus mélanocytaires.

Objectifs CNCI Diagnostiquer un herpès cutané et muqueux, une varicelle, un zona chez le sujet immunocompétent Connaître la conduite à tenir devant un herpès cutané et muqueux, une varicelle, un zona et leurs complications les plus fréquentes. Connaître les risques en cas d'infection chez la femme enceinte, le nouveau-né, le sujet atopique. Recommandations PILLY 2021 Collège de Dermatologie 2017 Mots-clés A savoir Lésion vésiculeuse « en bouquet » Polycyclique / érosive / douloureuse PI: gingivo-stomatite/ vulvo-vaginite Récurrence: oro-faciale / génitale Cytodiagnostic de Tzanck sur frottis PI 1/2: valaciclovir 10J Rec /2: valaciclovir PO  Traitement préventif ssi ≥ 6 récurrences/an Varicelle = vésicule / macule / croûte Varicelle enfant immunocompétent = pas d’anti-viral Zona = vésiculeuse en hémi-ceinture Prévention APZ ssi > 50ans et < 72h Valaciclovir 1g x3/J PO pendant 7J Facteur déclenchant Notion de contage Rechercher l’autre localisation HSV2 = bilan IST / éducation AUCUN ex. si typique/sain Récurrence HSV1: pas de traitement  PI varicelle  MHD / pas d’AINS ni de talc Eviction scolaire Zona < 50ans = VIH Ex. ophtalmo / pommade

Objectifs CNCI Expliquer la physiopathologie de l'urticaire et des dermatites atopique et de contact. Diagnostiquer une hypersensibilité cutanéomuqueuse aiguë et/ou chronique chez l'enfant et chez l'adulte. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Identifier le caractère professionnel d'une dermatose allergique : démarche diagnostique étiologique, éviction du risque. Recommandations Collège de Dermatologie 2017 Mots-clés A savoir Urticaire: chronique si > 6S Immunologique / non immuno (UC) Papules érythémato-oedèmateuses Prurigineuses / mobiles / fugaces Tuméfaction blanche hypodermique UC: Tt d’épreuve anti-H1 pour 4-8S Eczéma: HyperSe retardée 4 (LT) Lésion érythémato-vésiculeuse Bordure émiettée / prurigineuse Dermite irritative (orthoergique) Eczéma de contact = patch-tests DA: Nourrisson: suintantes / convexes Enfant = squameuses / grands plis Syndrome de Kaposi-Juliusberg DA = MHD + DC + traitement sympto (3) Facteur déclenchant US: AUCUN ex. paraclinique Urticaire = pas de corticoïdes Anaphylaxie = adrénaline IM Déclaration en MPI Aménagement poste de travail Eliminer l’infection avant DC Education / hygiène si DA Eviter sujet avec herpès labial  

Objectifs CNCI Diagnostiquer et traiter une gale et une pédiculose. Connaître la conduite à tenir devant un cas contact et en cas d'épidémie. Recommandations Polycopié National Dermatologie 201 7 ECN Pilly 2 020 Mots-clés A savoir Transmission inter-humaine directe / indirecte Sillons / vésicules perlées / nodule Lésions de grattages +/- impétiginées Scabicide local: benzoate de benzyle Scabicide PO: ivermectine 1 prise, à répeter  Causes de persistance du prurit (5+3) Diagnostic (+) clinique Bilan IST / éducation Sujets contacts: dépistage / traitement Décontamination linge / literie Information écrite remise Eviction scolaire gale jusqu'à 3J après début TTT

Une femme enceinte de 16SA vous amène son fils de 14 mois en consultation. Celui ci est grognon et mange moins bien depuis quelques jours. Elle a noté une éruption qui a débuté sur le visage et s'est étendu à tout le corps. Celui ci est né à terme et n'a pas d'antécédent particulier. Ses vaccins sont tous à jours. Il est gardé en crèche. A l'examen, les constantes sont FC 102, FR 35, T°C 38,2°C Vous notez effectivement une éruption composée de vésicules translucides et de macules érythémateuses sur le visage et l'ensemble du corps.

Une jeune patiente de 23 ans, garde d'enfant, vient vous consulter pour plusieurs "petits problèmes dermatologiques".

Elle dit n'avoir aucun antécédent et ne prendre aucun traitement hormis sa contraception.

Elle vient vous voir pour des démangeaisons évoluant depuis 3 semaines.

M. H, 46 ans, sans domicile fixe, est amené par les pompiers suite à l’appel d’une responsable du foyer où vit le patient, qui trouvait son comportement étrange. En effet depuis la veille, M. H. lui demande l’heure et la date toutes les heures et semble avoir du mal à retrouver le chemin de sa chambre dans le foyer. Il se plaint également de nausées et semble anxieux. Elle a enfin remarqué un tremblement de ses doigts au moment de lui servir son petit déjeuner ce matin. M. H. fume 10 cigarettes par jour depuis l’âge de 16 ans, une demi bouteille de vin par jour, et a commencé le Ramadan depuis 2 jours. A l’arrivée aux urgences, il est très agité, en sueurs, et très effrayé par les milliers d’araignées qu’il voit sur les murs. TA 100/75, pouls 120, température 37,6

Mlle G, 16 ans, vient vous voir à votre consultation car elle s'inquiète de la présence de lésions rouges apparues au niveau des cuisses. Elle n'a pas d'antécédents particuliers. Vous notez en effet quelques lésions rondes à type de papules oedémateuses, en cocardes symétriques en regard des genoux. Il n'y a pas de bulles, pas de décollements, pas de signe cutané associé.

Une jeune femme de 25 ans vous est adressée par son médecin traitant au retour de son séjour aux Antilles pour des douleurs articulaires des chevilles, des poignets et des doigts qui la gênent depuis 3 mois, plus particulièrement la nuit, associées à un érythème du visage.

Elle note également des douleurs thoraciques rétrosternales sans irradiation, plutôt continues, exagérées par la respiration profonde. Les symptômes se sont aggravés au cours de son séjour, avec une fatigue plus marquée depuis 1 semaine et une aggravation de son érythème du visage.

À l’examen : T°C = 38.6°C, poids = 52 kg, taille = 1,72m. Elle a perdu 4 kg en 6 mois.

Elle n’a pas d’antécédent particulier, excepté un tabagisme à 5 PA non sevré. Elle prend du Sectral® (acébutolol) en raison de stress et une contraception par une combinaison d’éthinylestradiol et de norgestrel.

Elle vous ramène sa prise de sang prescrite par son médecin traitant :

Hb = 10,5 g/dl ; VGM = 86 fL, GB = 3,5 G/L dont 20% de lymphocytes, plaquettes = 110 G/L, CRP < 4 mg/L, VS = 60 mm à la 1ère heure.

Une mère vous amène en consultation son enfant, Pierre, âgé de 14 mois, pour des lésions suintantes des joues évoluant depuis un mois. La maman rapporte qu’il dort mal la nuit. La croissance staturo-pondérale est normale et le carnet de vaccination est à jour.

Vous apprenez aussi qu’il a un grand frère âgé de 6 ans qui est asthmatique.

Pierre se tortille sur lui-même lors de l’examen et a la peau sèche.

Monsieur T., 55 ans, d’origine congolaise, vous consulte en urgence car son œil droit est rouge et douloureux depuis ce matin.

Il vous dit avoir bricolé la veille mais ne sait pas s'il a reçu un corps étranger. 

Dans ses antécédents, vous relevez : une HTA traitée par IEC et non complètement équilibrée, une dyslipidémie traitée par statine.

À l’examen, vous retrouvez l’aspect suivant en lampe à fente à droite et un aspect normal à gauche. Les chambres antérieures sont calmes et profondes, les angles irido-cornéens ouverts et les cristallins clairs.

Léo, nourrisson de 2 mois, vous est présenté en consultation de médecine générale par son père. Il est né à terme, au décours d'une grossesse parfaitement suivie et sans complications. Il ne présente pas d'antécédents médicaux et est nourri par allaitement maternel. Son père ne présente pas non plus d'antécédents médicaux notable, et il y aurait chez sa mère (G1P1) une notion d'asthme bien contrôlé. Le grand père paternel serait décédé suite à un « cancer de la peau ». Le motif de la consultation du jour est la présence chez Léo d'une lésion cutanée siégeant au niveau du bras droit, apparue quelques jours après la naissance, et évolutive depuis, ce qui inquiète les parents. Voici la photographie de la lésion :