Item 184 - Accidents du travail et maladies professionnelles : définitions et enjeux.
Résumé
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Accidents du travail (AT)
Définitions
- Accident du travail
- Article L-411-1/2 du Code de la Sécurité Sociale
- « Est consideré comme AT quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail, à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs »
- En pratique, conditions d’AT reconnues par la jurisprudence :
- Existence d’un fait accidentel
- Caractère « violent et soudain » (≠ MPI)
- Présence d’une lésion corporelle (imputable)
- Avec ou sans cause extérieure (traumatisme, outil...)
- Pendant le temps de travail
- Contexte professionnel: « tout accident survenu chez un travailleur alors qu'il est soumis à l'autorité ou surveillance de son employeur »
- Ex: au bureau, en voyage professionnel, au vestaire, sur le parking, etc
- Notion de présomption d’imputabilité pour la victime
- En cas d'AT survenu sur le lieu de travail et pendant le travail
- PAS de preuve à apporter du lien entre le travail et l’accident
- S’il y a litige, c’est l'employeur ou la CPAM qui doit en démontrer l’absence !!
- Accident de trajet
- = accident survenu pendant le « parcours normal » aller ou retour entre:
- Sa résidence principale et le lieu de travail
- Le lieu de travail et le lieu où le travailleur prend son repas
- !! L’accident de trajet ne bénéficie pas toujours de la présomption d’imputabilité (lien entre l'accident et l'activité professionnelle)
- Notion d'itinéraire protégé retenue par les tribunaux : la présomption d'imputabilité s'applique
- Si accident hors de cet itinéraire : l'imputabilité du trajet doit être prouvée par constats +/- témoignages
- Tout écart de trajet sans rapport avec le travail invalide l’imputabilité !
- Incapacité temporaire de travail (ITT)
- Estimation de la durée durant laquelle le patient sera gêné dans la vie quotidienne
- !! N’a PAS de rapport avec la capacité à travailler (ITT pour les enfants aussi...)
- → Elle s’étend jusqu’à la date de consolidation / peut être prolongée
- !! NPC les 2 ITT :
- Incapacité temporaire de travail : pour les AT, cadre civil
- Incapacité totale de travail : certificat coup et blessure, cadre pénal
- Consolidation
- Moment à partir duquel l'état des victimes n'est plus susceptible d'évolution (à court ou moyen terme)
- Implique arrêt des soins actifs et la fin du versement des indemnités journalières (IJ)
- Mais PAS obligatoirement la reprise de l'activité professionnelle !!
- Guérison
- = absence de toute séquelle après un AT/MP, CAD un retour à l'état antérieur
- !! Elle n'est qu'apparente et peut toujours laisser place à une rechute
Epidémiologie
- Sujets jeunes ++
- PEU ou PAS qualifiés
- Travailleurs temporaires...
- Secteurs d'activité professionnelle les + concernés (ordre décroissant) :
- BTP
- Métallurgie
- Industrie du bois
- Transports
- Manutention
- AT (2015 ; chiffres de la CNAM, régime générale de la SS)
- 621 111 accidents ayant entraîné un AT ou une incapacité permanente
- 3,7 milliards d'euros imputés aux entreprises au titre des AT/MP
- 38,5 millions de journées de travail perdues par incapacité temporaire
- 530 décès
- Accidents de trajet (2015 ; chiffres de la CNAM, régime générale de la SS)
- 86 746 accidents de trajet ayant entraîné un AT ou une incapacité permanente
- 800 millions d'euros imputés aux entreprises au titre des AT/MP
- > 6 millions de journées de travail perdues par incapacité temporaire
Modalités de déclaration d’un AT
- Victime
- Informe l’employeur dans les 24h suivant l’AT (sauf cas de force majeure)
- Se rend chez le médecin de son choix pour effectuer le certificat médical initial
- Employeur
- Déclare l’AT à la CPAM de la victime dans les 48h +++ (document CERFA)
- Remet à la victime une feuille de soin AT/MP pour PEC à 100%
- Remarque : si NON fait par l'employeur, la victime a 2 ans pour faire la déclaration !!
- Médecin
- Établit le certificat médical initial (CMI)
- 2 exemplaires : 1 pour victime + 1 pour CPAM (transmis sous 24h)
- Description objective de l’état de la victime, conséquences et suites éventuelles
- Prescrit l‘arrêt de travail (possibilité de prescription sur le CMI)
- Note les actes réalisés sur la feuille de soin AT/MP
- PEC à 100%
- AUCUNE avance d'agent
- Établit à la fin des soins le certificat médical final (CMF)
- En 2 exemplaires : 1 pour la victime / 1 pour la CPAM
- Description des séquelles éventuelles en cas de consolidation ou atteste de la guérison
- 3 possibilités :
- « guérison avec retour à l’état antérieur »
- « guérison apparente avec possibilité de rechute ultérieure »
- « consolidation avec séquelles » (⇒ IPP à déterminer par sécurité sociale)
- CPAM de la victime
- Reconnaît (ou pas) la réalité de l’AT dans un délai de 30 jours
- Prend en charge à 100% les soins du patient
- Informe l’inspection du travail +/- enquête administrative et médicale
Réparations
- Prestations temporaires
- Prestations en nature
- Prise en charge à 100% = exonération du ticket modérateur
- Tiers payant = pas de frais à avancer
- !! NON limitées dans le temps : valables après consolidation
- Prestations en espèces = indemnités journalières (IJ) versées par la CPAM
- 1er jour (= date de la 1ère constatation médicale): salaire total versé par l’employeur
- Jusqu’à J28 : IJ = 60% du salaire journalier de base
- A partir de J29 : IJ = 80% du salaire journalier de base
- Prestations définitives
- Attribuées en fonction du CMF !!
- Capital ou rente selon l’incapacité permanente (IP)
- Si conclusion du certificat médical final = « consolidation avec séquelles »
- Taux d’IPP est déterminé par le médecin conseil de la sécurité sociale selon un barème
- Puis selon le taux d’IP :
- Si IP < 10% : capital donné en une fois
- Si IP ≥ 10% : rente mensuelle ou trimestrielle proportionnelle au salaire antérieur et au taux d'IP
- Ne prend fin que si décès ou IP < 10% après révision
- Remarques :
- IP révisable en cas d'aggravation ou de rechute
- Si décès de l'assuré : ayants droit (conjoint, enfants) peuvent bénificier d'une rente de révision partielle
Remarques
- Rôles du médecin du travail après un AT
- !! Ne délivre PAS l’arrêt de travail (c’est le médecin traitant)
- Visite de reprise si arrêt de travail > 30J
- Propose un aménagement de poste ou un reclassement selon les séquelles
- Information et formation sur les risques professionnels
- Révise les moyens de prévention collective et individuelle si nécessaire
- Contestation de la réalité de l’AT
- Par la CPAM
- Par l’employeur (mais présomption d’imputabilité)
- !! En aucun cas par le médecin
- !! Ne sont pas des AT :
- Activités hors de l’autorité de l’employeur (ex: détour sur trajet...)
- Accident pendant la suspension du contrat de travail (grève, congés)
Maladies professionnelles
Définition
- Article L-461-1 du Code du Travail: maladie professionnelle indemnisable (MPI)
- « Est présumée d’origine professionnelle toute maladie désignée dans un tableau de maladie professionnelle et contractée dans les conditions mentionnées dans ce tableau »
- En pratique
- Maladie professionnelle = altération progressive de la santé du salarié
- par une nuisance chimique, biologique, etc. au cours du travail
- donc MPI ≠ AT
- PAS de caracatère soudain / présomption que sous condition (tableau +++)
- Comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP)
- Composition :
- Un médecin conseil régional du régime de la Sécurité sociale
- Un médecin inspecteur du travail
- Un PU-PH ou un praticien hospitalier "particulièrement qualifé en matière de pathologie professionnelle"
- Peut reconnaître comme MPI une maladie ne répondant pas aux critères des tableaux
Epidémiologie
- /!\ Statistiques sur les MP biaisées :
- Sous-déclaration des MP car :
- Peur de perdre son emploi
- Réparation jugée peu satisfaisante
- Méconnaisance des procédures de déclaration
- Ne recensent PAS les maladies à caractère professionnel (cf. infra)
- Couvrent qu'une partie de la population salariée (RGSS..)
- Statistiques MP (2015 ; chiffres de la CNAM, RGSS)
- 51 631 maladies ayant entraîné un AT ou une incapacité permanente
- 87% des MP liées à des troubles musculo-squelettiques
- 7% des MP liées à l'amiante
- 10,5 millions de journées de travail perdues par incapacité temporaire
- 368 décès
Reconnaissance d’une maladie professionnelle
- !! Dans tous les cas, il faut que le patient soit salarié d’une entreprise
- Reconnaissance d'une MP avec présomption d'origine :
- La maladie doit faire partie de la liste limitative des MPI
- = appartenir à un des tableaux des MP de la Sécurité Sociale
- Titre du tableau: risque et pathologique +/- mécanisme à l’origine de la maladie
- Ex: « affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibrations »
- et satisfaire à l’ensemble des critères du tableau +++ (3 colonnes)
- Colonne de gauche = désignation des maladies et/ou symptômes
- Liste limitative des pathologies et symptômes (clinique +/- paraclinique)
- Ex: « sciatique par hernie discale L4/L5 confirmée par un scanner »
- Colonne du milieu = délai de prise en charge
- Délai de prise en charge : délai maximal entre la fin de l’exposition et la 1ère constatation médicale de l'affection
- +/- durée minimale d’exposition : seuils d’exposition pour certaines MP
- Ex: « 6 mois sous réserve d’une durée d’exposition de 5 ans »
- Colonne de droite = liste des travaux susceptibles de provoquer ces maladies
- Liste limitative OU indicative des travaux susceptibles de provoquer la MP
- Ex: « conduite de pelleteuse »
- → Présomption d'origine si l'ensemble des critères du tableau sont réunis
- Aucune preuve à apporter par le salarié de l'origine professionnelle de son affection !!
- Reconnaissance d'une MP avec présomption d'origine :
- Système complémentaire de reconnaissance des MP :
- Système reposant sur la recherche d'un lien de causalité (=/= PAS de présomption d'origine)
- Un maladie peut être reconnue comme MPI par le CRRMP dans 2 situations :
Maladie à caractère professionnelle (MCP)
- !! NPC avec la procédure complémentaire de reconnaissance de MPI
- MCP = toute pathologie en rapport avec le travail mais non inscrite à un tableau
- Déclaration obligatoire par tout médecin devant une MCP potentielle (liste)
- !! Ne permet PAS d'obtenir une indemnisation pour le patient (≠ MPI)
- → MAIS permet la modification ou création de tableaux de MPI lors de leur révision
Modalités de déclaration d’une MPI
- Victime (+++)
- !! C’est elle qui est à la base de la procédure (≠ AT où elle n’envoie rien directement)
- Déclaration à la CPAM à son initiative idéalement sous 15 jours suivant l'AT ou la date de la 1ère constatation médicale
- MAIS possible jusqu’à 2 ans pour faire valoir ses droits en pratique
- Déclaration de MPI envoyée à la CPAM comprend:
- Attestation de salaire en cas d'AT en MP (fournie par l’employeur)
- 2 premiers volets du CMI
- Formulaire CERFA de déclaration de MPI (4 exemplaires)
- Employeur
- Remet à la victime une attestation de salaire (pour calcul des indemnités journalières)
- Déclare à l’inspection du travail et à la CPAM les risques potentiels de MP
- Médecin
- Rédige le CMI
- Description de la maladie, de l’exposition.. / !! date de la 1ère constatation médicale
- En 4 exemplaires : 1 pour patient / 2 pour la CPAM / 1 pour l'employeur (justifier de son absence)
- !! N’établit PAS de lien causal entre la maladie et le travail (descriptif ++)
- Rédige le CMF (cf. supra)
- CPAM de la victime
- Ouvre une enquête puis reconnaît ou non la réalité de la MP +++
- Le médecin de la CPAM examine le patient après consultation du dossier
- S’assure que les critères administratifs et médicaux du tableau sont respectés
- → c’est le médecin-conseil de la CPAM qui valide la reconnaissance en MP
- Délai de réponse : 3 mois +/- 3 mois complémentaires en cas d'examen ou d'enquête complémentaire nécessaire
- Propose une enquête à l’inspection du travail si besoin
- Détermine le taux d’IP en cas de consolidation avec séquelles
Réparations
- Idem que AT
- Prestations en nature: prise en charge à 100% + tiers payant
- Prestations en espèces:
- Indemnités journalières
- +/- rente si IPP ≥ 10%
- !! Le salarié est protégé en cas de MP (ou d'AT aussi)
- Ne peut PAS être licencié par l’employeur pendant l’arrêt de travail
- Si reconnu inapte à la reprise du travail:
- C’est à l’employeur de procéder au reclassement professionnel
- Si inaptitude médicale avec impossibilité de reclassement professionnel : licenciement avec indemnités supplémentaires
Suivi post-professionnel
- Prévention secondaire :
- Dépister des pathologies liées au travail après cessation de l'emploi
- Si exposition à certains risques, dont agents cancérigènes (amiante ++)
- Réalisée par le médecin de son choix
- Bénéficiaires : patients inactifs (retraités, demandeurs d'emploi)
- Demande :
- Employeur et médecin du travail : remplissent une attestation d'exposition (agents cancérigènes)
- Patient : envoie une demande de suivi post-professionnel et l'attestation d'exposition à la CPAM
- Avantages : prise en charge par le Fonds national des accidents du travail et tiers payant
Maladies respiratoires d'origine professionnelle (MROP)
- Les asthmes professionnels (AP)
- MROP la plus fréquente / 10 à 15% des asthmes de l'adulte
- Distinguer
- L'asthme professionnel comprenant :
- L'asthme avec période de latence (immunologique)
- L'asthme sans période de latence (= sd d'irritation aiguë bronchique ou sd de Brooks / non immunologique : exposition accidentelle unique à un irritant respiratoire ou à faibles doses répétées)
- L'asthme pré existant aggravé par le travail
- 6 métiers principaux (50% des AP)
- Boulangers-pâtissiers (H ++) : farines de céréales, enzymes de farine (alpha-amylase), acariens de stockage
- Métiers de la santé (F ++) : latex, aldéhydes, ammoniums quaternaires
- Coiffeurs (F ++) : persulfates alcalins ++, teintures capillaires, permanente
- Peintres au pistolet de l'industrie automobile : isocyanates ++
- Travailleurs du bois : bois exotiques, colles (colophane, formaldéhyde), vernis (isocyanates)
- Métiers de nettoyage : acariens, latex, ammoniums quaternaires, amines aliphatiques
- Origine professionnelle doit être SYSTEMATIQUEMENT évoquée +++ → en faveur de l'origine professionnelle :
- Apparition de novo d'un asthme sur le lieu de travail
- Profession à risque reconnu
- Rythme professionnel entre la survenue de l'asthme et le travail
- Relation objective entre les symptômes et le travail (variations du DEP ou VEMS)
- Sensibilisation immunologique si mécanisme IgE dépendant : tests cutanés, dosage sérique des IgE spé (RAST)
- Dans certains cas exceptionnels, tests de provocation nasale ou bronchique spécifiques en cabine
- !! Délai de prise en charge court (≅7 jours)
- BPCO
- Facteurs professionnels : 10-20% des BPCO / tabagisme majore le risque
- Secteurs d'activité impliqués
- Secteur minier : silice cristalline, mines de charbon, mines de fer, d'or, de potasse
- Secteur du bâtiment et des travaux publiques : creusement de tunnels et asphaltage
- Secteur de la fonderie et de la sidérurgie : silice, métaux, fumées métalliques
- Industrie textile : poussières végétales, microorganismes bactériens et fongiques, endotoxines
- Milieu agricole : poussières végétales, pneumallergènes, microorganismes bactériens et fongiques, endotoxines, produits chimiques
- Cancers professionnels
- Le mésothéliome
- Epidémiologie :
- Incidence : 2 cas pour 100 000 hab/an (H) et 0,5 cas pour 100 000 hab/an (F)
- L'amiante +++ est le 1er facteur étiologique
- Construction et réparation navale
- Transformation et fabrication de produits contenant de l'amiante
- Fabrication d'éléments de construction en métal
- Plombiers-tuyautiers, chaudronniers-tôliers, soudeurs-oxycoupeurs
- Entretien automobile (plaquettes de frein), charpentiers-couvreurs...
- Expositions cumulées de niveau faible : analyses métrologiques pulmonaires inutiles pour reconnaissance en MP ++
- MDO ++
- Les cancers bronchiques primitifs
- Principales causes :
- Amiante : fortes doses d'exposition
- Silice cristalline : à condition d'être associée à une silicose radiologique
- Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
- Divers métaux
- Pneumopathies interstitielles diffuses
- Les pneumopathies d'hypersensibilité
- Dues à l'inhalation d'antigènes organiques
- Maladie du poumon de fermier, maladie des éleveurs d'oiseaux, maladie des engrais, maladie du compost, maladie des champignonnistes...
- Agents responsables :
- Milieu agricole : MO bactériens et fongiques / susbtances protéiques animales ou végétales
- En dehors du milieu agricole : actinomycètes et micromycètes / moisissures / métaux
- La silicose :
- = secondaire à l'inhalation de silice cristalline
- /!\ Cancer bronchique primitif doit être associé à une silicose caractérisée (micronodules des lobes supérieurs) pour être reconnu en MP
- La bérylliose
- = secondaire à l'inhalation de particules de béryllium
- Secteurs d'activé :
- Fabrication d'alliages
- Industrie nucléaire, électronique et aéronautique/aérospatiale
- Fabrication de céramiques
- Prothésistes dentaires
- TDM thoracique :
- ADP médiastinales
- Sd infiltrant parenchymateux (proche de la sarcoïdose ++)
- La sidérose
- = secondaire à une exposition aux fumées d'oxyde de fer
- TDM thoracique :
- Micro-nodules pulmonaires
- ± emphysème
- L'asbestose
- = fibrose pulmonaire induite par une exposition à l'amiante
- Clinique : dyspnée ++
- TDM thoracique :
- Fibrose prédominant aux bases : lignes septales, rayons de miel, bronchectasies de traction
- Plaques pleurales dans 30% des cas
- Maladies professionnelles imputables à l'amiante
- Maladies cancéreuses
- Mésothéliome
- Cancer bronchique primitif : effet synergique multiplicatif de l'amiante et du tabac
- Maladies non cancéreuses
- Pleurales :
- Plaques pleurales
- Epaississements pleuraux
- Pleurésies bénignes et atélectectasies par enroulement
- Parenchymateuses :
- Fibrose pulmonaire (asbestose)
- Particularités de la réparation
- Indemnisation par le FIVA = Fonds d'Indemnisation des Victimes de l'Amiante :
- Cessation anticipée d'activité
- En cas de MPI liée à l'amiante reconnue par la SS → il s'agit d'un droit (et NON d'une obligation)
- Allocation à 66% de son dernier salaire à partir de 50 ans jusqu'à âge théorique de retraite
- Remarque :
- Ouvert également pour les sujets qui ont antérieurement exercé dans une entreprise exposant à l'amiante (même si absence de MP !!)
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